20 juin 2009

Le gouverne Ment

Vendredi 19 juin 2009, interrogé sur l’affaire de l’attentat de Karachi par un journaliste de l’AFP lors de sa conférence de presse clôturant le conseil européen de Bruxelles, Nicolas Sarkozy a déclaré :

« Enfin écoutez c’est ridicule. Franchement, monsieur, franchement c’est ridicule. Pas vous, hein, je me permettrais pas, je vous respecte mais enfin écoutez. Soit il y a des éléments, donnez-les nous. C’est grotesque, voilà, c’est ma réponse. Alors qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. Raisonnement : Pour son financement Monsieur Balladur aurait accepté des commissions qui n’auraient pas été payées ensuite et ça a donné Karachi... Mais enfin, respectons la douleur des victimes. S’il vous plaît, qui peut croire à une fable pareille ? Et puis si vous avez des éléments donnez-les à la justice et demandez à la justice qu’ils enquêtent. Mais enfin franchement qu’est-ce que vous voulez que je réponde là-dessus.

« Mais, honnêtement, qu’est-ce que vous voulez que je réponde là-dessus. Y a 14 ans, de surcroît. On est dans un monde où tout se sait, où la notion de secret d’Etat n’existe plus. 14 ans après vous venez me poser la question : ’est-ce que vous êtes au courant de rétrocommissions qui auraient pas été versées à des Pakistanais dans le cadre de la campagne de Monsieur Balladur ? Et vous, vous étiez pas au courant non plus, non ? Vous, vous, vous étiez peut-être journaliste à cette époque... non, mais je ne vous en veux pas mais enfin écoutez franchement. Enfin, si y a un braquage à Bruxelles aujourd’hui, j’y étais... c’est incontestable. »

Le président se met alors à rire : « Non pardon, hein, je ris pas du tout parce que Karachi c’est la douleur de familles et de trucs comme ça... mais... qu’est-ce que vous voulez que j’aille répondre là-dessus. »




HONNETEMENT : le mot qu'il ne fallait pas dire
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