13 juin 2009

Les steacks du futur? Bon appétit!





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Des scientifiques de l’EFSA reconnaissent les risques des OGM

Bruxelles, le 11 juin 2009 - Des scientifiques consultés par l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA), traditionnellement pro-ogm, ont émis pour la première fois des réserves sur l’inocuité de l’Amflora, la pomme de terre génétiquement modifiée conçue par le groupe allemand BASF.

L’EFSA a consulté deux panels d’experts scientifiques, l’un de 21 membres sur les OGM qui n’a rien trouvé à redire, et l’autre également de 21 membres sur les “risques biologiques”, comme la contamination à d’autres plantes. Dans ce dernier panel, pour la première fois l’avis scientifique n’a pas été unanime: deux d’entre eux, Christophe Ngyuen-Thé et Ivar Vagholm, ont estimé qu’il serait “imprudent” de minimiser des effets négatifs sur la santé et jugé “probable” des conséquences de la culture de la pomme de terre sur l’environnement par la dissémination.
La Commission européenne s’est refusée à tout commentaire sur ce désaccord au sein de la communauté scientifique.

« Nous avons reçu l’avis de l’EFSA et nous allons l’analyser. C’est tout ce que nous pouvons dire à ce stade
», a déclaré Barbara Helfferich, porte-parole du commissaire à l’Environnement Stavros Dimas.
Le groupe BASF a affirmé que « l’évaluation rendue par l’EFSA permet à la Commission d’approuver Amflora » et souligne que les désaccords sont minoritaires.
Greenpeace a exprimé un avis opposé et souligne que « pour la première fois un désaccord apparaît au sein de l’EFSA sur les risques liés aux semences génétiquement modifiées ». « Nous saluons cette opinion sans précédent et la reconnaissance du manque de certitudes au sein de la communauté scientifique sur les semences génétiquement modifiées », a déclaré Marco Contiero, conseiller politique de Greenpeace.
L’Amflora est une semence de pomme de terre conçue pour être renforcée en amylopectine, un composant de l’amidon utilisé par l’industrie pour fabriquer des textiles, du béton ou du papier . Mais elle contient également un gène marqueur de résistance aux antibiotiques.
BASF demande à Bruxelles d’autoriser sa culture à des fins industrielles, mais le groupe allemand admet ne pas pouvoir exclure que cette pomme de terre génétiquement modifiée se retrouve dans l’alimentation.
« BASF a eu huit ans pour élaborer une pomme de terre sans résistance aux antibiotiques, mais a choisi de ne pas le faire, ajoute Marco Contiero. Autoriser Amflora maintenant reviendrait à relancer la production d’automobiles démunies de ceintures de sécurité ou d’airbags. »
Les OGM sont un sujet extrêmement polémique dans l’Union européenne, en raison des craintes sur leurs effets possibles pour la santé et sur l’environnement. Six pays dont l’Allemagne et la France ont pour ces raisons suspendu la culture du maïs transgénique MON810 de la multinationale Monsanto. Le gouvernement allemand a toutefois donné son feu vert en avril à un essai de culture en plein champ de l’Amflora, en attendant une autorisation européenne.
La Commission se montre très prudente sur ce dossier. Son président, José Manuel Barroso, candidat pour un second mandat, a été désavoué en mars lorsque les pays de l’UE ont rejeté les efforts de la Commission pour imposer la culture du MON810.

Avec AFP, Grenpeace

12 juin 2009

Le vampire des médias



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Devinette : qui cultive la démagogie sécuritaire ?


Nous publions intégralement ci-dessous une lettre ouverte signée par le bureau national du Syndicat de la magistrature, en date du 11 juin, qui dénonce les poncifs et fausses évidences sécuritaires, faits et chiffres à l’appui. Un rappel toujours salutaire, doublé d’un petit jeu : à vous de deviner à qui la missive est adressée.

"Vous avez récemment adressé une lettre ouverte au garde des Sceaux pour dénoncer la « surdité face aux nouvelles réalités de notre société » dont feraient preuve « des magistrats du siège » du tribunal de grande instance de ... (dévoiler d’emblée le lieu rendrait la devinette trop facile !, NdA) Cette démarche, menée conjointement avec un élu UMP, fait suite à de « violents affrontements » dans cette ville, dont vous imputez implicitement la responsabilité à ces juges, en soulignant au passage le « sentiment de totale impunité » dont jouiraient « la plupart des mineurs délinquants ». Votre courrier reflète selon nous une perception caricaturale des questions pénales et une méconnaissance inquiétante pour un élu des principes élémentaires de l’Etat de droit. On y retrouve, condensés, tous les ingrédients de la démagogie sécuritaire qui sévit en France depuis plusieurs années et qui a déjà largement démontré sa nocivité : exploitation de faits divers, exagération du phénomène de la récidive, approche impressionniste des causes et de l’évolution de la délinquance, stigmatisation de la jeunesse, réduction du problème de l’insécurité des classes populaires à la seule question du maintien de l’ordre public, dénonciation du prétendu laxisme des juges, fantasme du « terrain » et monopole de la « réalité », mépris caractérisé pour la séparation des pouvoirs… Vous avez d’ailleurs repris cette posture simplificatrice dans une tribune publiée quelques jours plus tard par Le Figaro sous le titre Lutter contre la délinquance sans esprit partisan, où vous releviez les prétendus « râtés de la chaîne pénale » et fustigiez les « nombreux délinquants multiréitérants » qui « font trop souvent l’objet d’un simple rappel à la loi ».

Idéologie sécuritaire à visée de rentabilité politique
Avant de vous laisser poursuivre cette petite musique binaire, il n’est peut-être pas inutile de vous rappeler que : les peines d’emprisonnement représentent un tiers des peines prononcées à l’égard des 13-16 ans et près de 40% à l’égard des 16-18 ans ; lorsqu’une personne est condamnée en récidive, elle se voit infliger une peine d’emprisonnement dans 80% des cas ; le « taux de réponse pénale » ne cesse d’augmenter, passant de 67,9% en 2000 à 83,6% en 2007 (91,5% pour les mineurs). Quoi que l’on puisse penser de ces statistiques et de l’opportunité de cette sévérité, la justice est donc loin d’être aussi laxiste que vous le laissez entendre. Quant à la réalité de la délinquance, il doit être souligné que : la part des mineurs dans l’ensemble des personnes mises en cause par la police et la gendarmerie ne cesse de diminuer, passant de 22% en 1998 à 18% en 2007 ; la récidive est un phénomène globalement en baisse depuis plus de dix ans . Par ailleurs, vous devez savoir que : l’emprisonnement ferme a plus que montré ses limites en matière de lutte contre la délinquance, notamment violente, laquelle serait en augmentation malgré la multiplication des textes répressifs ; cette politique aveugle, privilégiant sans cesse l’enfermement, conduit à un taux de surpopulation carcérale inégalé, dont personne ne peut ignorer les conséquences désastreuses, en particulier l’augmentation des suicides en détention, notamment de mineurs. Vous auriez pu également vous souvenir que les élus n’ont pas vocation à dire aux juges de leur circonscription comment juger dans telle ou telle affaire, en vertu du principe fondamental de l’indépendance de la magistrature que vous qualifiez de « pleinement légitime » pour mieux le piétiner ensuite. Par de telles prises de position, vous refusez de rompre avec l’idéologie sécuritaire que vous considérez sans doute comme un gage de rentabilité politique. Nous le regrettons sincèrement."

Venons-en à notre devinette : qui est l’auteur de la lettre au garde des Sceaux et de la tribune publiée par Le Figaro ? Les anciens se souviennent peut-être de la publicité des années 80 pour le soda Canada Dry : à l’époque de la prohibition aux États-Unis, les incorruptibles d’Eliott Ness font irruption dans ce qui ressemble à un bar clandestin, persuadés de cueillir des consommateurs d’alcool. Mais il font chou blanc, les convives buvant du Canada Dry, comme l’explique le slogan que nous citons de mémoire : "son nom sonnait comme un nom d’alcool, sa bouteille ressemblait à une bouteille d’alcool, mais ce n’était pas de l’alcool". Reprenons la lumineuse définition de la démagogie sécuritaire donnée par le SM : "exploitation de faits divers, exagération du phénomène de la récidive, approche impressionniste des causes et de l’évolution de la délinquance, stigmatisation de la jeunesse, réduction du problème de l’insécurité des classes populaires à la seule question du maintien de l’ordre public, dénonciation du prétendu laxisme des juges, fantasme du « terrain » et monopole de la « réalité », mépris caractérisé pour la séparation des pouvoirs…" Qui a tenu mille fois ce discours, jusqu’à en faire sa marque de fabrique ? C’est là le piège : on jurerait du Sarkozy, mais c’est du Canada Dry.

"Les habits neufs de la gauche" ? C’est la gauche Canada Dry. La gauche de droite. La gauche de Manuel Valls.


Sources
Sur le site de l’organisation : Lettre ouverte du Syndicat de la magistrature à Manuel Valls, député-maire d’Évry.
Dans Le Figaro : Lutter contre la délinquance sans esprit partisan.
Présentation de l’ouvrage La frénésie sécuritaire par Le magazine de l’homme moderne.
Sur Plume de presse : Manuel valse avec la droite.

Les plus belles images sont là



De toute la planète, sur tous sujets, l'acualité en photos de toute beauté...
Sur le site du Boston.com
Et en plus, elle sont de splendides fonds d'écran.

Tribunal de Cherbourg : EDF veut étrangler Greenpeace

France — Mardi 9 juin 2009, Cherbourg / Paris - Ce Mardi à 13h30 comparaîtront au tribunal de Cherbourg 14 militants de Greenpeace. Le 26 avril 2007, entre les deux tours de l'élection présidentielle, ils s'étaient enchaînés quelques heures devant le portail d'entrée du chantier de l'EPR à Flamanville afin de protester contre la signature en catimini de son décret d'autorisation quelques jours plus tôt. La demande de compensation financière d'EDF et de Bouygues, 500 000 euros, une somme inédite pour ce genre de procès, témoigne de la volonté manifeste de l'opérateur public d'électricité de criminaliser ses opposants et de cibler leur point faible : l'argent.

Engluée dans une lamentable affaire d'espionnage à l'encontre de Greenpeace, EDF s'illustre une nouvelle fois par des méthodes d'intimidation peu reluisantes. Le nucléaire s'accommode décidemment bien mal de la démocratie et de la transparence. Par cette action, en 2007, Greenpeace n'avait pourtant fait que réagir face à un déni de démocratie, jouer son rôle de lanceur d'alerte et entrouvrir la porte lourdement scellée du débat sur la place du nucléaire en France.

En réaction à la mobilisation de Greenpeace, Ségolène Royal s'était engagée à annuler ce décret si elle était élue. Auparavant, parmi les candidats à l'élection présidentielle interpellés par Greenpeace, José Bové, Dominique Voynet, Olivier Besancenot, François Bayrou, et Philippe de Villiers avaient aussi remis en cause le projet d'EPR et réclamé un vrai débat démocratique sur la question.

« Deux ans plus tard, la situation n'a guère changé !, explique Frédéric Marillier, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace. Le président de la république a décidé seul de la construction d'un 2e EPR et le gouvernement est en train d'avaliser une programmation pluriannuelle en matière énergétique prise en dépit du bon sens. Le débat attendu par tous n'a toujours pas eu lieu. Plus que jamais, les intérêts d'EDF et d'Areva priment sur ceux du pays ! »

Une troublante coïncidence
C'est plus de deux ans après les faits, un délai très long pour ce type d'affaire, que se tient l'audience à Cherbourg... La même après-midi sont aussi convoqués 4 militants du Ganva pour une action de dénonciation de ce même décret. Au même moment, le Parlement vient d'être saisi de la programmation pluriannuelle des investissements en matière énergétique (PPI) qui entérine la volonté de Nicolas Sarkozy de lancer un deuxième réacteur EPR à Penly. EDF et les pouvoirs publics s'y prendraient-ils autrement pour lancer un sérieux avertissement à leurs opposants ?

Des infractions infondées
Aucune des trois infractions reprochées aux militants n'est clairement établie. Il n'y a pas eu de violation de domicile au préjudice d'EDF puisque les militants étaient stationnés à l'entrée du chantier. Quant à l'entrave à la liberté du travail, ou encore l'opposition à l'exécution de travaux publics, elles sont aussi hors propos : les travailleurs sont passés par une autre entrée et ont pu continuer à travailler. La demande de compensation est donc complètement disproportionnée pour une manifestation qui n'a duré que quelques heures.

« L'accusation d'entrave à la liberté du travail, délit syndical bien connu, est ridicule ! Il n'y a jamais eu une telle volonté des militants de Greenpeace ! s'indigne Me Faro, avocat de Greenpeace. Ce dossier avait du reste fait l'objet d'un classement sans suite par le Parquet et ne doit sa présence aujourd'hui devant le tribunal qu'à l'insistance d'EDF. Faire condamner financièrement ses détracteurs semble être le dernier recours de l'opérateur d'électricité ! »

Comment agir

Le petit Vert du peuple montre la voie, l’UMP se convertit à la décroissance. Ridicule…

Pour celui qui a envie de rigoler un brin, la politique française recèle un stock insondable de pépites, trouvailles et autres joyeusetés.
Et l’amateur de sorties comiques, de vannes involontaires et de raisonnements ridicules ne perdra jamais son temps à scruter les déclarations des guignols qu’il s’est choisi comme représentants, assuré de trouver son bonheur parmi leur production quotidienne.
Pour peu - c’est une condition sine qua none - qu’il sache prendre les déclaration des politiques dans le bon sens et qu’il n’oublie pas qu’elles fonctionnent comme des carambars.
D’un côté, il n’y a rien, sinon le papier jaune et le sigle rouge de la marque.
Mais de l’autre, miracle, il y a cette petite devinette qui rend nos journées inoubliable et nous fait nous gondoler comme des perdus dans les couloirs du métro, dans les toilettes du boulot , on rit, on rit, on rit, c’est pas croyable de se fendre autant la poire.
En politique, c’est la même chose.
Face, vous avez un homme en apparence très sérieux, l’air important et le costard royalement triste
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Et pile, vous découvrez que le bougre, sous cette présentation somme toute très classique, dissimule une âme de guignol d’élite, l’un de ces mecs qui n’est tellement jamais fatigué de faire rigoler ses compatriotes qu’il finit par en devenir - justement - un brin fatiguant, on rit, on rit, on rit, c’est pas croyable de se fendre autant la poire.
Bien sûr, ce rayon comique est en renouvellement permanent.
Et il ne se passe pas un jour sans que les politiques ne repoussent les limites du genre, fonçant un peu plus avant et un brin plus loin dans le foutage du gueule.
Ainsi de la conversion expresse à l’écologie de tous nos cadors de droite.
Laquelle devrait faire ricaner le plus abêti et abruti des électeurs, tant il est jouissif d’imaginer tous les barons de l’UMP s’endormir le dimanche soir, après leur traditionnel plateau-télé-bœuf-aux-hormones-et-riz-aux-OGM, dans leur pyjama d’habituels réactionnaires se fichant comme d’une guigne du sort de la planète pour peu qu’ils puissent continuer à engranger un max de pépètes sans qu’on les dérange.
Et de voir les mêmes se réveiller le lundi matin, après le score surprise obtenu par les bobos de la liste Europe Écologie, pour se fader un petit-déjeuner-boulgour-bio-et-fruits-sans-pesticides, avec leurs nouveaux costumes d’ayatollahs de la protection de l’environnement, de fervents partisans de la décroissance et de stricts défenseurs de notre mère la terre.
Paf, comme ça : en une nuit !
Autant dire que ça surprend.
(Mais ça prouve au moins que les capacités de régénération des hommes politiques sont décidément bien plus fortes que celle de notre environnement. )
Au rayon écologico-comique, donc, la sortie d’un Jean-François Copé, expliquant que la droite avait « mis au placard les dogmes productivistes », avant de souligner que l’UMP était « un parti qui a pris la dimension de l’écologie à bras-le-corps ».
Et je veux croire que la langue du chef de groupe UMP à l’assemblée a fourché, l’homme essayant en fait d’expliquer que son parti avait toujours pris à bras-le-corps l’écologie, oui, mais pour mieux l’étouffer en ses bras velus.
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Au rayon écologico-comique, toujours, la saillie d’un Xavier Bertrand estimant que « la gauche a complètement abandonné cette thèse du développement durable. Nous, nous irons jusqu’au bout ».
Et j’ai failli faire une crise de nerfs en tentant d’imaginer le porte-parole du parti présidentiel au volant d’un gros tracteur, en train de foncer vers le Mac-Do de Millau, chargeant tout seul cet emblème de la malbouffe en agitant son petit poing, criant "Gardarem lou Larzac, forza UMP" et se répétant in petto : j’irai jusqu’au bout, j’irai jusqu’au bout…
u rayon écologico-comique, enfin, la visite du petit Vert du peuple, hier, à l’Institut national de l’énergie solaire [1].
Lieu où Nicolas Sarkozy est apparu comme un homme neuf, avec son pull au chanvre naturel emprunté à Daniel Cohn-Bendit, sa pipe au tabac bio piquée à José Bové et les cheveux pleins d’une enivrante odeur, celle du shampoing spécial Ushuaïa-je sauve-le-monde que lui avait conseillé Nicolas Hulot.
Là, il s’est transformé en chevalier vert de l’environnement, bavassant à foison sur tout ce qu’il allait mettre en œuvre pour faire semblant de réaliser à sa place le programme de la liste de Daniel Cohn-Bendit.
Avant de conclure, en évoquant l’écologie : « Il faut être militant, parfois. »
Et j’ai manqué faire une attaque en imaginant Sarkozy sur le plateau de Bure, tentant de bloquer un convoi de déchets nucléaires, bras-dessus bras-dessous avec ses camarades militants.
Ça craint.
Et je remarque que ça va devenir vraiment dur d’être écolo aujourd’hui, tant on peut y faire de très mauvaises rencontres.


Mais cette petite chronique aurait été incomplète si je n’avais rendu hommage à la déclaration écologico-comique du plus crétin des membres du parti présidentiel, ce qui n’est pas une mince performance tant les idiots s’y bousculent par centaines.
J’ai nommé Christian Estrosi, député-maire de Nice et rapporteur de la proposition de loi "antibandes".
Lequel a estimé, en une interview donnée hier au Figaro, que Nicolas Sarkozy et ses petits camarades avaient inventé le concept de « sécurité durable ».
En clair : Cricri a pris le pire de la droite, la sécurité, il a pris le pire de l’écologie, le développement durable, il a secoué le tout, et paf, ça donne la sécurité durable.
Plus con, tu meurs…

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Je ne sais pas pour vous.
Mais si la droite continue à faire main basse sur l’écologie, je vais me sentir pousser des ailes productivistes.
Et même, je commence de suite : vive le nucléaire, vive les autoroutes et vive les OGM !

Notes
[1] Tout un programme tant le président pourrait suffire à faire tourner une centrale solaire à lui tout seul, avec juste le rayonnement émis par son ego boursouflé

Merci à Article XI

11 juin 2009

Un détenu a été contraint de délivrer des psychotropes à son voisin de cellule

Pas de suicide, cette fois-ci. Ni même d'agression violente. Juste une situation au sein d'une prison assez sordide pour s'apparenter, selon la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), à "un traitement inhumain ou dégradant au terme de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme".
Par manque de personnel soignant, un détenu du centre pénitentiaire de Liancourt (Oise) a dû, à la demande insistante des infirmières, délivrer quotidiennement des médicaments à son voisin de cellule, qui avait été placé puis maintenu en détention alors qu'il souffrait de graves troubles psychiatriques.

Tels sont les faits relatés par la CNDS, qui avait été saisie par l'ancien garde des sceaux Robert Badinter (PS), dans un avis adopté le 25 mai, dont Le Monde a obtenu des extraits.

La Commission ne précise pas la nature des faits, commis par L. G. alors qu'il bénéficiait d'une permission de sortie à l'hôpital psychiatrique de Clermont-de-l'Oise, et pour lesquels il avait été placé sous mandat de dépôt le 10 août 2002. Puis condamné en appel, le 10 février 2006, à 10 ans de réclusion criminelle et 5 ans de période de sûreté.

Elle précise en revanche que L.G. avait séjourné à six reprises en hôpital psychiatrique avant son incarcération, en 2002. Elle note qu'il souffrait, en substance, de "recrudescence des idées délirantes dans un contexte de réalcoolisation aiguë et chronique secondaire à une rupture de soins et de traitement".

Lorsqu'il est transféré, en février 2007, au centre pénitentiaire de Liancourt, L.G. doit prendre des médicaments le matin, à midi, puis avant 17 heures, moment du départ des infirmières.

Selon le témoignage du détenu E. R., qui occupait la cellule voisine, c'est en janvier 2008 que les infirmières lui auraient demandé s'il acceptait de donner des médicaments à L.G. " Si dans un premier temps il a refusé, devant leur insistance, il a fini par accepter", indique la CNDS. Cette pratique - dont le directeur du centre pénitentiaire de Liancourt a déclaré à la commission avoir tout ignoré – se serait poursuivie jusqu'en mars ou avril 2008.

"RECHERCHER DES SOLUTIONS AUTRES QUE LE MAINTIEN EN DETENTION"
Une demande d'aménagement de peine, déposée par L.G. et sa mère, dans le but d'une libération conditionnelle pour raison médicale, a été rejetée par le juge d'application des peines le 25 avril 2008, au motif que le projet qui lui était présenté était "pour le moins flou". Il a fallu que son codétenu saisisse le préfet, la DDASS, puis M. Badinter, qui a lui-même saisi la CNDS, pour que L.G. bénéficie, à partir du 16 mai 2008, d'une prise en charge hospitalière.

En conclusion de son avis, la CNDS recommande "qu'en aucun cas la remise de médicament à un détenu malade soit confiée à un codétenu".

Elle recommande également "que soit organisée une véritable concertation entre les autorités judiciaires, médicales et pénitentiaires, intervenant dans un établissement pénitentiaire, afin de rechercher des solutions autres que le maintien en détention pour les personnes atteintes de maladies psychiatriques graves, la recherche d'une solution d'hospitalisation ne pouvant en aucun cas dépendre d'un "projet" présenté par des telles personnes."

lemonde.fr.html

Un pas considérable vers un véritable engagement de la FAO en faveur des droits des paysans ?

Communiqué de presse - Organisations de la Société Civile-Tunis, le 8 juin 2009.

Après quatre jours de négociations mouvementées entre 121 gouvernements lors de la réunion du Traité de la FAO sur l’utilisation des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, qui s’est tenue en Tunisie, les tentatives de blocage du Canada ont été dépassées. A minuit, jeudi dernier, le Brésil a lu, face à une assemblée plénière fatiguée, une résolution amendée portant sur les droits des agriculteurs, qui a converti la tension prédominant entre les représentants en soulagement et enthousiasme.

A la suite de négociations de couloirs, durant lesquelles l’Europe, l’Amérique Latine et l’Afrique ont combattu les efforts déployés par le Canada pour empêcher l’application des droits des paysans, les gouvernements sont convenus de ce qui suit :

- Encourager les pays membres à examiner toutes les mesures affectant les droits des paysans et supprimer les barrières empêchant les agriculteurs de stocker, échanger ou vendre leurs semences.

- Impliquer les agriculteurs à part entière au sein d’ateliers régionaux et/ou nationaux portant sur l’application des droits des paysans et rendre compte de cette dernière lors de la prochaine réunion du Traité sur les semences, qui aura lieu dans environ 18 mois.

La résolution plénière, en sollicitant l’intégration complète des organisations de défense des droits des agriculteurs dans chaque aspect du Traité, a marqué une rupture avec les pratiques diplomatiques conventionnelles des Nations Unies.

L’Angola, le Brésil, l’Equateur, les Pays-Bas, la Norvège et la Suisse méritent une mention spéciale pour avoir été les premiers à attribuer aux paysans un rôle déterminant dans la conservation et l’amélioration des ressources phytogénétiques. Un agriculteur hondurien, Luis Pacheco, a résumé l’importance du Traité par ces propos : « la conservation de la diversité phytogénétique est essentielle pour pouvoir adapter l’agriculture aux nouvelles menaces que suppose le changement climatique. Si nous n’obtenons pas de la réunion en Tunisie qu’elle permette le fonctionnement du système mondial pour le droit de conservation des semences, la Conférence de Copenhague sur le Changement Climatique prévue pour la fin de cette année sera un échec. »

Comme l’a souligné Wilhelmina Peregrina, la directrice exécutive de SEARICE (une organisation de la société civile luttant en faveur des droits des agriculteurs), qui a suivi de près les négociations, « même si elle manque d’engagements fermes et reste dépendante des financements, cette résolution, conclue au terme de décennies de lutte, représente un pas considérable vers la reconnaissance et la mise en application des droits des agriculteurs au sein de la FAO. »

Au cours de cette troisième réunion de l’Organe directeur, les représentants des organisations de paysans, à l’image de Via Campesina, la plus grande organisation paysanne au monde, sont intervenus de façon déterminante pour réaffirmer cet engagement croissant en faveur des droits des agriculteurs. Ces porte-parole ont non seulement mis en avant le rôle central joué par les petits paysans dans la conservation de la biodiversité agricole, mais ils ont également formulé des propositions concrètes concernant les droits et le soutien que requièrent les paysans, leurs communautés, les organisations de peuples autochtones et les pastoralistes. Parmi ces droits figurent l’accès au matériel stocké dans les banques de gènes nationales et internationales et le droit à obtenir un soutien financier pour la conservation de la biodiversité dans les fermes.

Le fait que le Traité ait mis l’accent sur la souveraineté nationale sur la conservation des ressources phytogénétiques et les droits des agriculteurs est une autre source de préoccupation. Les lois nationales relatives aux semences peuvent, par exemple, empêcher les paysans de stocker, échanger et vendre leurs semences. Et comme Jorge Stanley, membre d’une organisation panaméenne de jeunes autochtones et porte-parole du Comité International de Planification pour la Souveraineté Alimentaire, l’a exprimé plus tôt dans la journée devant l’assemblée plénière : « Le « consentement » et le « partage des bénéfices » pour les agriculteurs, qui sont les principaux gardiens de notre diversité phytogénétique (car ce sont eux qui entretiennent des milliers de variétés locales de plantes sur leurs terres), ne sont pas respectés par les lois qui régissent les brevets et qui autorisent, entre autres, le piratage des variétés cultivées par les agriculteurs ».

Alors que les organisations de paysans et de la société civile présentes sont galvanisées par la tournure des discussions et des décisions, il convient toutefois de souligner qu’à ce jour ces dernières manquent du soutien nécessaire au bon fonctionnement du Traité. L’objectif en matière de financement est fixé à 116 millions de dollars, ce qui représente le strict minimum pour assurer son maintien, et les contributions restent volontaires. Les représentants de la société civile sont déterminés à veiller de près aux tenants et aux aboutissants des débats, et comptent bien rentrer dans leurs pays avec des plans permettant de favoriser la mise en application des droits des agriculteurs. « Nous reviendrons », a déclaré une agricultrice brésilienne, Soniamara Maranho, membre de la Via Campesina.

Communiqué diffusé par diverses organisations membres du Comité International de Planification pour la Souveraineté Alimentaire (CIP)
http://viacampesina.org/main_fr/

Déchets ludiques et pédagogiques, by Sony

10 juin 2009

Le gouvernement brésilien et de nombreuses grandes marques complices du massacre de l'Amazonie

C'est trop bon!

Hadopi : le Conseil constitutionnel censure la riposte graduée


http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/2009/decisions-par-date/2009/2009-580-dc/decision-n-2009-580-dc-du-10-juin-2009.42666.html




Au ministère de la Culture, inconsolable...Comme moi ;-)

L'homme parle

Le délit de solidarité, ça existe : on peut le rencontrer !

Deux affaires prouvant l’existence du délit de solidarité surgissent en quelques jours à Saint-Girons et Rodez.

Rodez :

Fofana Salimou doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Rodez le 17 juin à 14 heures pour aide au séjour d'un étranger en situation irrégulière. Après rencontre avec Me Mazars, défenseur de Fofana, il a été décidé, par le Collectif pour les réfugiés de la région de Rodez dont fait partie la LDH, d'accompagner avec une haie d'honneur à l'entrée avec affiches et dossards sur le thème : La solidarité n'est pas un délit ! Elle y restera le temps qu'il faudra. Puis, présence d'une délégation dans la salle d'audience quand l'affaire serra appelée. La convocation qui lui a été adressée mérite le détour...

Saint-Girons :

« Je n'ai aucun regret. Je referai pareil. Si je suis condamné, j'assumerai». Claudine Louis est passible de cinq ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende. Sa faute ? Avoir hébergé chez elle, un jeune Afghan de 16 ans pendant plusieurs mois. Les associations d'aide aux sans-papiers ont pris fait et cause pour Claudine Louis. Sur Internet circule déjà une lettre à envoyer au procureur de la République. Hier, des dizaines de personnes l'avaient déjà signée. Une réunion est organisée aujourd'hui, à 18 heures, à la mairie de Saint-Girons pour décider des actions à venir. Claudine Louis comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Foix le 21 juillet prochain.

( Extraits de La Dépêche / Publié le 09/06/2009 06:48)

Nous avons ainsi une occasion supplémentaire de démentir les affirmations du ministre :

  • en apportant une solidarité concrète aux deux personnes poursuivies ;
  • en faisant connaître ces deux affaires (un communiqué de presse commun aux associations devrait paraître très rapidement)
  • en appelant à nouveau à signer massivement la pétition nationale « supprimons le délit de solidarité »

http://www.delinquants-solidaires.org/pdf/petition.pdf

David est de retour

Nous sommes heureux d'annoncer qu'après deux années d'exposition itinérante dans les grandes villes américaines, le David de Michelangelo est de retour à Florence.....

Le plan secret de vaccination contre la grippe cochonne de Sarkozy

Selon un article sur des fuites dans un journal français, le gouvernement français est en train de mettre au point des plans secrets, pour imposer à l'ensemble de la population française une campagne de vaccination obligatoire, prétendument contre l’éventuelle maladie de grippe porcine. Ce plan, sans précédent, va même à l’encontre des recommandations des avis de la santé publique. Les géants pharmaceutiques bénéficient de cette mesure, tandis que la grippe porcine pousse la tendance à la militarisation de la santé publique et au recours inutile à la panique dans la population pour faire avancer l'ordre du jour.

Selon un article de l'édition du 30 mai du quotidien français Le Journal du Dimanche, le régime Sarkozy a autorisé une dépense d'environ 1 milliard d’euros pour acheter des vaccins, destinés prétendument à lutter ou à protéger contre le virus H1N1 de la grippe porcine. Le seul problème, c’est que, à ce jour, ni l'OMS, ni le Center for Diseases Control (CDC) des États-Unis n’ont réussi à isoler, photographier au microscope électronique, ni à classer chimiquement le virus Influenza A H1N1. Rien de scientifique n’indique non plus que des virologistes français l'aient fait. Rendre obligatoire des médicaments contre une maladie supposée, qui n'est même pas caractérisée, est pour le moins douteux.

Encore plus étrange, il y a l'aveu de la Food & Drug Administration du régime étasunien, l’organisme chargé de la santé et la sécurité de ses citoyens, selon lequel, le « test » autorisé à sortie prématurée pour contrôler le H1N1 n'est même pas éprouvé. Plus précisément, dans tous les décès présentés à ce jour comme preuve scientifique de mort attribuable au virus H1N1 de la grippe porcine, il n'existe aucune preuve médico-légale qu’ils soient dus effectivement à ce genre de virus. Les épidémiologistes européens pensent que les décès rapportés à ce jour sont « le fruit du hasard » ou de ce qu’on dénomme infections opportunistes.


Ce que nous savons avec certitude, c'est que les gens qui sont morts ont souvent eu avant des complications respiratoires de nature non divulguée. Des gens meurent chaque jour de maladies respiratoires. Aux États-Unis seuls, quelques 36.000 décès liés à la grippe sont enregistrés chaque année, sans panique ni frayeur excessive. La plupart sont des personnes âgées ou des patients atteints de maladies pulmonaires. À ce jour, dans toute la France, 24 personnes ont été identifiées par les autorités de santé comme ayant les « symptômes » du H1N1. Il est intéressant de noter ce que citent l'OMS et le CDC comme symptômes du H1N1 : température, toux, maux de tête, écoulement nasal. Hmmmmm. Connaissez-vous quelqu'un avec les symptômes de la grippe porcine ? On notera aussi que, dans le dépouillement de plus de 15.000 cas de grippe porcine du H1N1 « confirmés » dans le monde, la grande majorité a guéri miraculeusement en trois à sept jours, tout comme dans le cas d'un mauvais rhume.


Objectif : Militarisation de la santé


Il devient de plus en plus évident qu’une arrière-pensée est derrière les vagues successives de panique de masse créées ces dernières années par la CDC, l'OMS et des organismes gouvernementaux. Nous avons été affolés de manger du bœuf quand le bétail, au Royaume-Uni et ailleurs, a développé une maladie mortelle appelée ESB ou « maladie de la vache folle. » Plus tard émergea la preuve du fait que l'ESB était la conséquence de la vaccination des vaches pour tuer des insectes inoffensifs qu’elles ont sous la peau. Plus récemment, après des rapports de cas de ce qu'on appelle la « fièvre catarrhale» chez la vache, le mouton et la chèvre en Belgique et en Hollande en 2006, les autorités vétérinaires d’Allemagne, de Suisse et d’Autriche ont imposé une vaccination obligatoire ou un traitement avec des médicaments pour soi-disant protéger les animaux des morsures d'insectes prétendument porteurs de maladie habituellement inoffensives.

La vaccination des animaux des cheptels a été rendue obligatoire contre une maladie qui est en général si anodine qu’elle passe inaperçue, et qui dans de rares cas extrêmes pourrait être liée à la mort. Tous les animaux de plus de trois mois devaient être vaccinés. Les vaccins, selon un rapport de la publication suisse Aegis-Impuls de 2008, ont provoqué la mort en masse, une baisse de la natalité, une diminution de la production laitière, des crises cardiaques et d'autres graves effets. Les vaccins ont été utilisés en dépit du fait que personne apparemment n’avait certifié leur sûreté avant. Ils contenaient typiquement de l'hydroxyde d'aluminium et du Thiomersol ou mercure, en tant qu’adjuvants et/ou conservateurs, tous deux hautement toxiques et tous deux également utilisés dans la plupart des vaccins humains.


En dépit de la masse de protestations et de rapports auprès des autorités vétérinaires en Allemagne, en Suisse et en Autriche, il n’a pas été tenu compte des alertes et la vaccination de masse obligatoire a continué. Il n'est guère étonnant que les agriculteurs prennent leurs tracteurs pour protester dans la rue.


Le rapport d'un plan secret du gouvernement français, visant à vacciner tous les citoyens français de plus de trois mois, plus de 100 millions de doses, est plus que préoccupant. Selon Le Journal du Dimanche, anticipant un probable retour du virus en automne, le gouvernement français va dépenser près d'un milliard d'euros pour acheter des vaccins. Les autorités annonceront en automne si elles décident de rendre le vaccin obligatoire. « Nous serons prêts à attaquer dans un délai très court, » explique la ministre de la Santé. Selon les sources, l'État veut commander 100 millions de doses vaccinales contre la grippe auprès de trois laboratoires, GlaxoSmithKline, Novartis et Sanofi. Les deux derniers sont des compagnies françaises.


Le rapport français vient juste après l’adoption par le Sénat de l'État du Massachusetts d’un projet de loi de vaccination obligatoire contre la prétendue grippe porcine du H1N1. Dans l'hôpital d'État de l'État de New York, le planning des autorités est de débattre de rendre obligatoire la vaccination annuelle contre la grippe pour tout employé de la santé publique, bien qu’il n’existe aucun vaccin approuvé contre le H1N1. De plus en plus, il commence à apparaître que la peur des pandémies d’oiseaux ou de porcs est un prétexte pour justifier les vaccins obligatoires avec des substances dont les effets secondaires néfastes sont manifestement plus grave que la grippe dont ils devraient nous prémunir.

Novavax, une compagnie pharmaceutique étasunienne de Rockville dans le Maryland, vient juste d’annoncer assez opportunément qu’elle développe un vaccin contre le H1N1, basé sur des « particules apparentées aux virus, » contenant trois protéines du virus de la grippe sans les gènes nécessaires à la réplication. Le vaccin est produit grâce à des techniques de modification génétique des organismes ou des OGM. L'annonce a été faite dans les jours où la compagnie a annoncé une perte d'exercice financier de 36 millions de dollars.


Le médicament Tamiflu, qui est officiellement recommandé par l'OMS comme traitement pour « atténuer » les symptômes d’une éventuelle grippe porcine ou Influenza A H1N1, telle qu'elle a été rebaptisée, est lui-même hautement toxique. Santé Canada a informé les Canadiens de rapports internationaux sur des hallucinations et des comportements anormaux, dont l’automutilation, chez des patients prenant le médicament antiviral Tamiflu. Dans certains cas, la mort a été le résultat, et de graves complications pulmonaires sont largement associées au Tamiflu, le médicament dont le principal bienfaiteur financier est considéré comme son plus grand actionnaire, l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld.


En 1976, aux États-Unis, le Président Gerald Ford, soucieux de remporter une élection serrée, face à une éventuelle pandémie, ordonna une vaccination de masse de la population, pour montrer aux électeurs qu'il était un Président « pratique. » La pandémie de 1976 n’arriva jamais, mais un grand nombre de gens souffrirent des graves effets neurologiques secondaires du vaccin, dont la production avait été précipitée, parmi lesquels furent signalés 25 décès du syndrome de Guillain-Barré.


La vaccination obligatoire avec des médicaments dont les effets secondaires sont inconnus, parce qu'ils n'ont pas été rigoureusement testés de façon indépendante, commença à frapper le genre humain aux États-Unis ou en Allemagne durant les années 30, lors d’expériences humaines de masse, effectuées avec des prisonniers handicapés mentaux et d’autres personnes défavorisées.


Article original en anglais, Sarkozy’s Secret Plan for Mandatory Swine Flu Vaccination, publié le 3 juin 2009.

Traduction : Pétrus Lombard.


F. William Engdahl est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca. Articles de F. William Engdahl publiés par Mondialisation.ca



Et si on commençait par un peu de musique?